Joe Biden: ''Les otages vivent un enfer, les civils gazaouis innocents aussi''
Dans la première partie de son discours qui sera le dernier de son mandat devant l'ONU, Joe Biden a parlé de la guerre entre le Hamas et Israël. Il a déclaré qu'il fallait parvenir à un accord pour ramener les otages et obtenir un cessez-le-feu qui mette fin à la guerre. Biden a insisté sur le fait que les otages ''vivent un enfer'' à Gaza ainsi que les civils gazaouis innocents, a-t-il ajouté.
Le Président américain sortant a martelé que le monde ne devait pas oublier les atrocités du 7 octobre et le massacre perpétré par le Hamas.
Concernant la guerre avec le Liban, Biden a estimé que malgré la situation actuelle, une issue diplomatique était encore possible et a assuré que les Etats-Unis y travaillaient. Pour lui, c'est l'unique solution pour permettre aux habitants déplacés de rentrer chez eux et il a déclaré qu'une guerre générale n'était ''dans l'intérêt de personne''.
Recep Tayyip Erdoğan: ''Une alliance de l'humanité doit stopper Netanyahou exactement comme cela s'est produit avec Hitler''
Le Président turc a, une fois encore, comparer le Premier ministre israélien au dictateur nazi Hitler lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
Il a déclaré que les actions d'Israël dans la Bande de Gaza violaient les droits de l'homme les plus élémentaires. Selon Erdogan, ''les valeurs des Nations Unies et du monde occidental sont en train de mourir à Gaza''.
Il a appelé à la création d'une ''alliance de l'humanité'': ''Qu'attendez-vous pour arrêter le massacre qui entraine toute la région dans la guerre'', a lancé le Président turc, ''De la même manière qu'Hitler a été stoppé, il y a 70 ans par une alliance de l'humanité, il faut arrêter Netanyahou et son réseau d'assassins''.
Erdogan a, par ailleurs, précisé que la Turquie se tenait aux côtés du Liban.
Le Roi Abdallah II de Jordanie: ''Les dirigeants israéliens doivent choisir entre la démocratie et l'égalité d'un côté et se retrouver isolé de l'autre''
"L'ampleur sans précédent de la terreur déchaînée sur Gaza depuis le 7 octobre dépasse toute justification," a déclaré le roi de Jordanie. Il a appelé à la mise en place d'un système de protection pour les Palestiniens de Gaza et de Judée-Samarie.
Le monarque hachémite a rejeté toute possibilité que la Jordanie serve de refuge aux Palestiniens, ''un déplacement de populations qui est un crime de guerre'', a-t-il martelé.
Il a reproché aux Nations de ne jamais rien faire pour arrêter Israël et a mis en garde l'Etat hébreu contre un risque d'isolement s'il poursuivait sa politique: 'Les dirigeants israéliens doivent choisir entre la démocratie et l'égalité d'un côté et se retrouver isolé de l'autre''.