Depuis son lit d'hôpital, il a raconté: ''Il était difficile d'atterrir, alors nous avons fait un tour et nous avons tenté un nouvel atterrissage. Nous avons entendu les pilotes dire à la radio que cela (le crash) allait arriver. J'étais assis à côté du deuxième mécanicien, du côté droit de l'appareil. L'hélicoptère s'est écrasé du côté gauche. Nous étions entièrement pris au piège sous l'hélicoptère, seule la tête dépassait jusqu'à ce que nous soyons évacués''.
La commandante E., pilote, est restée coincée dans le cockpit pendant de longues minutes entre la vie et la mort. Les combattants de la 162e brigade ont scié les portes pour pouvoir l'extraire. Au départ, les secours pensaient qu'elle n'avait pas survécu comme ses deux camarades, Daniel Alloush, z'l et Tom Ish Shalom, z'l. Mais les tentatives pour la réanimer ont porté leurs fruits. Transportée en urgence absolue à l'hôpital, les médecins se battent toujours pour sa vie.
L'opération pour laquelle ils avaient été appelés visait à évacuer un soldat du génie militaire gravement blessé par balles au combat, dans la zone de Rafah, apparemment par un sniper du Hamas. Les conditions étaient extrêmement difficiles, en pleine nuit, sur un champ de bataille.
Lors de cette action héroïque qui s'est terminée par ce terrible accident, deux combattants de l'unité 669 ont trouvé la mort - Daniel Alloush et Tom Ish Shalom, la commandante E. est entre la vie et la mort, un autre pilote a été gravement blessé ainsi qu'un mécanicien et un médecin réserviste de l'unité 669. Les blessés sont actuellement hospitalisés à l'hôpital Soroka de Beer Sheva, ils ont subi des interventions chirurgicales.
Le commandant de l'armée de l'air, le général Tomer Bar, s'est rendu au chevet de ses soldats blessés.
Le crash n'est pas lié à un tir ennemi mais à une défaillance technique ou à une erreur humaine. Une enquête approfondie a été ouverte.
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