Lors de ce sommet, l'ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar Al Saoud, a tenu un discours décrit comme ''optimiste'' par les personnes présentes. Les propos qu'elle a tenus sont interdits à la publication ainsi que toute photo d'elle lors de ce sommet mais les journalistes présents sur place ont confirmé que ces propos donnaient un espoir pour l'évolution des relations au Moyen-Orient.
Auparvant, la princesse saoudienne a assisté au discours de Benny Gantz et lorsqu'elle a pris la parole étaient également présents dans la salle le ministre israélien de l'Economie, Nir Barkat mais aussi Gaby Ashkénazi, Ehud Olmert et l'ambassadeur israélien Mike Herzog.
Benny Gantz a déclaré lors de ce sommet que le moment était venu pour Israël de s'occuper de la situation au nord du pays: ''Je pense que nous devons parvenir à un accord sur la libération des otages mais si nous n'y arrivons pas dans les jours ou les semaines à venir, nous allons devoir nous concentrer sur le nord, la vraie question est l'Iran et ses proxys dans la région''.
Par ailleurs, Benny Gantz a rencontré le Secrétaire d'Etat, Antony Blinken à Washington. Il lui a tenu un discous un peu différent de celui qu'il tient devant la population israélienne en précisant que le Hamas refuse l'accord depuis des mois alors qu'en Israël il jouit d'un soutien important et que Netanyahou dispose d'un filet de sécurité politique pour l'accepter. Il a demandé à Blinken d'augmenter la pression civile et militaire sur le Hamas car ''c'est ce qui a permis d'obtenir le premier accord et c'est ce qui accélèrera la chute du Hamas'', a-t-il affirmé.
Pourtant, rappelons que Benny Gantz, quand il était encore membre du gouvernement d'urgence et depuis qu'il l'a quitté, a publiquement déclaré à plusieurs reprises que c'était Netanyahou et ses ministres qui bloquaient tout accord et qu'il était temps de mettre fin à la guerre pour obtenir un accord.
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