Il aurait déclaré lors d'une conversation avec le poste de police, il a menacé d'assassiner le fils du Chef d'Etat-major et l'officier en charge des ressources humaines de Tsahal.
Dès son premier interrogatoire, le père endeuillé a regretté ses propos et s'est excusé, expliquant qu'il les avait tenus dans un moment de colère et qu'il n'avait aucunement l'intention de porter atteinte à qui que ce soit. Mais les policiers l'ont maintenu en détention jusqu'à aujourd'hui. Ils ont demandé une prolongation de 5 jours de cette incarcération, demande qui a été rejetée par le tribunal.
Le juge Motti Cohen a estimé: ''Il est évident que le suspect se trouve dans une situation émotionnelle compliquée et nous ne pouvons pas prendre à la légère la terrible épreuve qu'il traverse, avoir perdu un fils. La période dans laquelle nous nous trouvons suscite des sentiments difficiles et en tant que citoyen dans un Etat démocratique, le suspect peut et même doit exprimer ses opinions, toutefois, cela doit être fait dans le cadre de la loi''.
Yoël Dagan a été remis en liberté.
Shalev Dagan, z'l, 20 ans, appartenait au 51e bataillon de Golani, posté à la frontière. Il a fait partie des premiers soldats tombés au combat ce samedi noir.