D'après l'enquête l'interne est soupçonné ''d'activités en lien avec Daesh''.
Selon l'acte d'accusation, Azzam a montré un intérêt pour les actions de l'Etat islamique depuis 2014. Il regardait fréquemment des contenus liés à ces activités à travers le monde. Dans son téléphone portable, les enquêteurs ont trouvé des vidéos d'exécutions, de décapitations, de corps déchiquetés et un dossier sous le nom ''livre des explosifs'' ainsi qu'un autre portant l'intitulé ''préparation de poisons''.
Azzam a prêté allégeance à Daesh après le 7 octobre. Le jour de l'attaque du Hamas, il a envoyé des vidéos des horreurs à ses amis accompagnées de rires et d'effusions de joie. ''Regardez comment nos cousins se cachent dans les poubelles'', a-t-il écrit, ''il y avait une fête avec de la drogue, ils sont entrés et les ont attrapés, hahaha''.
Il a envoyé des vidéos de terroristes du Hamas armés près d'une otage israélienne ainsi que des vidéos de lynchages de soldats, de corps déchiquetés de soldats, de l'invasion dans les kibboutzim, d'otages et de Palestiniens sur des tanks de Tsahal.
Le Parquet demande la mise en détention préventive de Mahmoud Azzam, considérant qu'il représente un danger pour le public, notamment en sa qualité de médecin dans un hôpital. Dans l'acte d'accusation, il est précisé que le 11 décembre, il a communiqué avec un de ses amis sur whatsapp lorsque des soldats blessés sont arrivés à Soroka. Il a détaillé leurs blessures et le nombre de soldats hospitalisés. Au sujet d'un soldat en particulier, Azzam a décrit sa blessure à son ami qui lui a répondu: ''Qu'Allah éteigne sa lumière'' et l'interne a approuvé: ''Hahaha, Amen''.
La direction de l'hôpital Soroka a déclaré: ''Nous prenons très au sérieux ces accusations. L'affaire fait l'objet d'une enquête, nous faisons confiance aux forces de l'ordre''.