Un deuxième chanteur est dans le collimateur d'Amit Eisman, le procureur de l'Etat. Il s'agit de Kobi Peretz qui risque, lui aussi, d'être poursuivi pénalement pour incitation à la violence contre les Gazaouis.

Eisman lui reproche, tout comme à Eyal Golan, d'avoir tenu des propos appelant à ''raser Gaza'' dans les mois qui ont suivi l'attaque du 7 octobre.

''Il faut raser, détruire, qu'il ne reste plus aucun souvenir de ce lieu qui s'appelle Gaza'', avait déclaré Kobi Peretz.

Dans une vidéo présentée au tribunal de La Haye, Kobi Peretz chantait devant des soldats: ''Que leur village brûle, que les Gazaouis brûlent''.

Le ministre Itamar Ben Gvir, lui aussi sous le coup d'une menace d'enquête pénale pour incitation à la violence contre les Gazaouis, a réagi: ''La folie d'Eisman continue. Au lieu de contribuer à l'effort de guerre d'Israël, Eisman contribue à l'effort de guerre de Sinouar. J'appelle le ministre de la Justice et le Premier ministre à proposer le limogeage immédiat d'Eisman lors du prochain conseil des ministres''.

Désormais, il revient à la conseillère juridique du gouvernement de décider si des enquêtes pénales seront effectivement ouvertes contre les deux chanteurs.