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Dans le cadre de sa réponse suite au recours déposé par ''l'Association pour les droits civils en Israël'' devant la Cour suprême, l'Etat a détaillé les conditions de détention des terroristes de la No'hba dans le centre militaire de Sdé Teman.
Seuls 28 terroristes, définis comme hautement dangereux., y sont détenus. La base de Sdé Teman a été modifiée pour être adaptée à la détention de terroristes pour un budget de 44 millions de shekels. Le but est d'arriver à une capacité de 780 places.
L'Etat affirme, par ailleurs, que de nombreux terroristes ont été libérés faute de place suffisante.
Concernant les conditions matérielles de détention, l'Etat détaille: les terroristes dorment sur des matelas par terre et disposent de couvertures, en fonction du temps. Ils bénéficient de 7 heures de sommeil par nuit et de trois repas par jour. L'Etat précise à la Cour suprême qu'à aucun moment, l'accès à la nourriture leur a été empêché et qu'ils ont accès à un robinet d'eau potable pendant toute la journée.
Les lieux sont filmés 24h/24 et les punitions utilisant la violence sont proscrites.
L'Etat explique aussi pourquoi les prisonniers sont menottés et ont les yeux bandés pendant qu'ils reçoivent des soins médicaux: ''Dans la plupart des cas, en raison de la nature des prisonniers qui ont été arrêtés dans le cadre d'opérations de Tsahal dans la Bande de Gaza et qui sont définis comme hautement dangereux, avec une forte motivation de porter atteinte au personnel de sécurité et au personnel médical et compte-tenu du fait qu'ils ont accès à des appareils médicaux et des objets tranchants, les prisonniers reçoivent des soins médicaux alors qu'ils sont menottés et qu'ils ont les yeux bandés. Ces conditions sont aussi appliquées lorsqu'ils sont hospitalisés dans des hôpitaux publics pour y être soignés''.
Par ailleurs, à partir d'aujourd'hui, les terroristes emprisonnés pourront sortir dans la cour de la base, sous surveillance, pour une promenade quotidienne.
L'Association pour les droits civils en Israël qui a adressé le recours devant la Cour suprême a réagi à cette publication: ''Sdé Téman est un enfer, dans lequel sont violés les droits de l'homme de manière méthodique et où des crimes inquiétants sont perpétrés. Aujourd'hui tout le monde sait ce qu'il se passe à Sdé Teman, ce n'est pas un hasard si le gouvernement l'a complètement vidé après le dépôt de la plainte. Malgré cela, après des mois lors desquels le gouvernement n'a cessé de retarder sa réponse aux décisions de la Cour, il invente, dans sa réponse une réalité alternative sur les lieux où tout serait fait dans les règles''.