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Une mère israélienne interpelle le patron de l’UNRWA : « L’UNRWA a enlevé le corps de mon fils. Où est-il, M. Lazzarini ? »

3 minutes
2 août 2024

ParIsraJ

Une mère israélienne interpelle le patron de l’UNRWA : « L’UNRWA a enlevé le corps de mon fils. Où est-il, M. Lazzarini ? »
Photo by Jamal Awad/Flash90

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Le patron de l’UNRWA (Commissariat général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), Philippe Lazzarini, était jeudi l’invité, pour sa fête nationale, de la municipalité de Lausanne qui voulait ainsi ‘célébrer l’engagement et la tradition humanitaire de la Suisse’.

Dans un communiqué qu’elle a publié, la municipalité a noté : « Philippe Lazzarini, personnalité suisse incontournable sur la scène diplomatique internationale, incarne parfaitement l’engagement pour la paix et la tradition humanitaire de notre pays, partie intégrante de notre histoire et de notre cohésion nationale ».

L’UNRWA, comme on le sait, a été largement impliquée dans les actions terroristes dans la bande de Gaza et une centaine de familles de victimes du 7 octobre ont décidé de déposer une plainte contre l’organisation devant la Cour fédérale de New York.

Par ailleurs, le 22 juillet dernier, la Knesset a adopté en première lecture la loi définissant l’UNRWA comme une organisation de soutien au terrorisme. Cette loi permettra de fermer les activités de l’UNRWA sur le sol israélien.

« A Lausanne, en Suisse, jeudi soir, indique le site UN Watch, Philippe Lazzarini a été confronté à Ayelet Samerano, dont le fils Yonatan a été kidnappé à Gaza par un employé de l’UNRWA le 7 octobre. S’adressant à Lazzarini, elle a crié : « L’UNRWA a enlevé le corps de mon fils. Où est-il, M. Lazzarini ? Je veux qu’on me rende mon fils ».

Ayalet Samerano a été soutenue sur place par de nombreux supporters de Lausanne, juifs, chrétiens et autres, dans cette manifestation contre l’UNRWA, en raison de l’implication d’un certain nombre de membres de son personnel dans les attaques de Simhat Tora et la détention d’otages et de corps de victimes à Gaza.

« La décision du maire socialiste lausannois, Grégoire Junod, d’inviter Lazzarini a suscité l’indignation de nombreux Suisses en raison des liens de l’UNRWA avec le terrorisme », précise UN Watch . « Des appels passionnés, des lettres et des pétitions ont été envoyés à Juno pour qu’il annule l’invitation qui divisait, mais en vain. Au moins deux législateurs lausannois, Jacques-André Haury et Fabrice Moscheni, ont annoncé qu’ils n’assisteraient pas à la célébration annuelle en raison de l’invitation à Lazzarini ».

Et d’ajouter « L’UNRWA fait actuellement l’objet d’au moins six poursuites judiciaires alléguant qu’elle fait l’apologie du terrorisme, au Canada, en France et aux États-Unis, ainsi que d’une enquête interne en cours de l’ONU concernant 14 employés de l’UNRWA accusés d’avoir participé au massacre du 7 octobre ».