
Karina Ariev

Daniela Gilboa

Naama Levi

Liri Albeg

Agam Berger
Cette photo date des premiers jours de leur captivité. On les voit sur des matelas par terre avec en fond la photo d'Ismaël Haniyeh. Elles sont toutes blessées.
Les parents ont demandé au Premier ministre Netanyahou de ne pas voyager aux Etats-Unis pour son discours devant le Congrès avant d'avoir signé un accord pour le retour des otages.
Sasha, la soeur de Karina a expliqué que cette photo était issue d'une vidéo que leur avait fait passer les services de sécurité: ''On voit dans la vidéo que les filles sont assises dans cette pièce, et leur geôlier passe avec une caméra, il leur demande d'où elles ont été enlevées. On voit qu'elles souffrent beaucoup. Il demande à Karina, spécifiquement, de répéter plusieurs fois son nom, à un moment donné, il lui est très difficile de répondre parce qu'elle saigne. A un autre moment, il oblige les filles à montrer leurs pouces en l'air''.
Ayelet, la mère de Naama, a raconté que le Premier ministre l'a invitée à se rendre avec lui aux Etats-Unis: ''Je lui ai dit que je ne serais pas à l'aise de venir si je ne voyais pas que l'aboutissement des négociations était proche. Plus les discussions progresseront pour pouvoir sauver les otages, plus j'aurais envie de participer à ce voyage, même avec elle. D'ici là, regardez-la dans les yeux, c'est mon enfant. Netanyahou, d'abord un accord, après le voyage, ce n'est pas le moment pour les voyages".
Pendant la conférence de presse, Eli Albeg, le père de Liri, s'est senti mal et a dû être évacué.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre a rencontré les parents des soldates tuées le 7 octobre dans la base de Nahal Oz, là où servaient Liri, Naama, Daniela, Karina et Agam. Orly, la mère de Daniela a interpellé, avec des larmes dans la voix, le Premier ministre en faisant référence à cette rencontre: ''M. le Premier ministre, aujourd'hui vous avez rencontré les parents des soldates assassinées à Nahal Oz, elles sont toutes les amies de Daniela. Nous sommes une grande famille et je sais que ces parents vous ont fait part de leur inquiétude que nos filles ne rejoignent la liste des assassinées. Notre lutte est commune, familles d'otages, familles endeuillées, le peuple d'Israël. M. le Premier ministre, rencontrez-nous avant de partir pour le Congrès. Si vous partez pour y tenir un discours, cela devra être pour annoncer un accord immédiat''.