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Les juges ont ordonné à l'Etat de prendre en charge le financement des avocats des terroristes de la No'hba, ce commando qui a perpétré les massacres barbares du 7 octobre contre des civils israéliens.
Cette décision fait suite au refus des avocats commis d'office de représenter les terroristes. Les juges ont donc autorisé l'appel à des avocats privés et demande à l'Etat de prendre en charge leurs honoraires.
Les tribunaux se sont tournés vers le ministère de la Justice afin qu'il transfère l'argent aux avocats des terroristes.
Le ministre des Finances Betsalel Smotrich s'est fermement opposé à ce processus et a assuré qu'il ne débloquerait pas un shekel pour payer les avocats des terroristes du Hamas: ''Une perte totale des valeurs. Les citoyens israéliens ne financeront pas de leur poche la défense de ces ennemis abominables. Jamais et certainement pas en cette période difficile sur le plan fiscal et alors que nous devons gratter des sources budgétaires pour les besoins de la société israélienne''.
Le ministre interdit clairement tout transfert d'argent à cet effet et écrit au préposé aux budgets de son ministère: ''Je suppose que même sans cette instruction, il ne vous serait pas venu à l'idée de répondre favorablement à cette demande absurde. Mais pour ôter tout doute, je vous annonce que j'interdis le financement de la défense juridique en question par un budget de l'Etat. Les commis d'office ont raison de refuser de représenter les terroristes de la No'hba et je n'ai aucunement l'intention de le permettre par d'autres sources. Je demande que cette instruction passe à tous les fonctionnaires du ministère afin d'éviter toute défaillance''.
Les juges ont répondu en justifiant leur demande: "La loi impose la représentation d'un avocat de la défense pour procéder à l'audition d'une personne arrêtée, plusieurs décisions judiciaires ont été rendues pour désigner un avocat de la défense privé et financer les honoraires par l'Etat. L'administration des tribunaux s'est adressée au ministère de la Justice pour examiner les modalités d'exécution des décisions judiciaires et trouver une source budgétaire, et la question est toujours en cours d'examen".