Le ministre Gallant a annoncé avoir adopté la recommandation de la commission.
La famille s'était, dans un premier temps, vu refuser cette demande par le ministère de la Défense.
En l'absence d'accord, la pierre tombale d'Israël était restée vierge jusqu'à aujourd'hui.
La semaine dernière, Tzipi Yudkin, la mère d’Israël, était sur le plateau de la chaine israélienne Now14 et elle a partagé la douleur qu’elle ressentait face à ce combat qu’elle devait mener contre les institutions de l’Etat juif pour pouvoir écrire ”Que Dieu venge son sang” sur la pierre tombale de son fils.
Elle avait expliqué: ”En tant que mère orthodoxe, j’avais des exigences. Je ne voulais pas que la date civile soit inscrite, uniquement la date hébraïque. Le ministère a accepté. Puis j’ai demandé que soit inscrit ה’י”ד. Ce n’est pas un concept nouveau, cela existe partout dans le pays et dans le monde sur les tombes de Juifs. Il n’y a que dans l’Etat des Juifs qu’on ne nous permet pas de l’inscrire sur la tombe d’un soldat juif. C’est inconcevable”.
Elle avait poursuivi, en larmes: ”L’une des options, et c’est très difficile à dire, ce serait que nous soyons obligés de l’exhumer de Har Herzl. Ce serait la fin de l’Etat d’Israël. Il faudrait mettre le feu aux rues pour cela. Si nous devons l’exhumer de Har Herzl, le prendre chez nous, dans un lieu saint où nous pourrons écrire ”Que Dieu venge son sang”, je pense que ce sera la fin de l’Etat. Exhumer ce saint, faire un nouvel enterrement, une nouvelle semaine de deuil, cela vous parait normal? Je ne suis pas en Europe ou aux Etats-Unis! Je suis dans l’Etat des Juifs en Eretz Israël. J’ai donné ce que j’avais de plus cher et je ne peux pas penser à cela. Cela mettrait fin à ma vie, si c’est ce que l’Etat veut, je vous en prie”.
Suite à l’interview de Tzipi Yudkin, le ministre de la Défense avait demandé à réexaminer la demande de ces parents endeuillés. Il a été décidé que l'expression ''Que Dieu venge son sang'' n'était pas une expression qui sortait du cadre mais une phrase acceptable qui appartient à la foi juive. Les membres de la commission publique de commémoration des soldats ont recommandé de changer les règles en vigueur afin de permettre d'ajouter cette inscription pour les familles qui le désirent.
Le ministre Gallant a annoncé avoir adopté la recommandation de la commission.