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Tout a commencé par un hiver glacial à Jérusalem lorsque l’un des enfants de Uri Lupolianski - marié et père de douze enfants (élu par la suite maire de Jérusalem de 2003-2008)- tombé malade, a eu besoin d’un inhalateur. Comme il n’en avait pas chez lui, il a dû en emprunter un à un voisin. Prenant conscience des difficultés à se procurer de tels appareils, il a décidé de créer un ‘guemah’ (association de prêt). Enthousiasmé par son idée, son entourage a commencé à déposer chez lui d’autres articles médicaux utilisés pour de courtes périodes (béquilles, fauteuils roulants, déambulateurs etc…). Nommée en hommage à sa grand-mère Sarah Lupolianski, assassinée par les Nazis pendant la Shoah, Yad Sarah nait ainsi en 1970. Yad Sarah devient en 1976 une association à but non lucratif. Yad Sarah démarre à Jérusalem dans de vieux locaux du centre-ville, comprenant notamment un wagon désaffecté offert par la société israélienne des Chemins de Fer. Grâce aux donateurs, l’association a pu construire un bel immeuble qui trône aujourd’hui sur une des rues principales de la capitale, à proximité de l’hôpital Shaarei Tzedek. En 2005, Yad Sarah a été reconnue comme une organisation consultative auprès du Conseil économique et social des Nations Unies, statut le plus élevé pour une ONG. C’était la première fois qu’un organisme israélien ou juif recevait un tel statut. Aujourd’hui, Yad Sarah vient en aide à un million d’israéliens chaque année. Prêt de matériel médical, hospitalisation à domicile, solutions de mobilité et de soins de santé aux personnes âgées, survivants de la Shoah, et handicapées dans tout Israël. Seulement 4 % de son budget est consacré aux frais de fonctionnement, grâce à un réseau unique de 7000 bénévoles.