Les deux ministres ont déclaré que s'il était décidé de mettre en oeuvre cet accord, ils quitteraient le gouvernement. Rappelons que, pour l'heure, le Hamas a indiqué qu'il voyait cette proposition d'un oeil positif mais n'a pas encore dit qu'il l'acceptait.
Betsalel Smotrich a déclaré: ''Je me suis entretenu avec le Premier ministre et je lui ai signifié que je ne ferais pas partie d'un gouvernement qui accepterait l'accord présenté et qui terminerait la guerre sans l'éradication du Hamas et le retour de tous les otages. Nous n'accepterons pas de terminer la guerre avant l'éradication du Hamas, nous n'accepterons pas une atteinte importante aux acquis obtenus jusqu'à maintenant en retirant les troupes de Tsahal et en autorisant le retour des Gazaouis au nord de la Bande de Gaza, nous n'accepterons pas la libération massive de terroristes qui recommenceront à assassiner des Juifs''.
Itamar Ben Gvir quant à lui a écrit: ''L'accord tel qu'il a été détaillé aujourd'hui signifie la fin de la guerre et le renoncement à l'éradication du Hamas. C'est un mauvais accord qui donne la victoire au terrorisme et qui constitue un danger sécuritaire pour l'Etat d'Israël. Accepter un tel accord n'est pas une victoire totale mais une défaite totale. Nous ne permettrons pas l'arrêt de la guerre sans la destruction totale du Hamas. Si le Premier ministre accepte ce mauvais accord dans les conditions publiées, Otsma Yehoudit fera tomber le gouvernement".
Plusieurs députés du Likoud se sont aussi prononcés contre cet accord tel qu'il a été détaillé. Ainsi, le député Dan Illouz a tweeté: ''L’accord de reddition proposé par Biden constitue une menace existentielle pour l’État d’Israël. Il franchit presque toutes les lignes rouges qu’Israël a fixées au cours des mois de combats et offre une victoire totale au Hamas. Au lendemain du massacre horrible du 7 octobre, un tel accord ne ferait qu’encourager davantage d’enlèvements et de massacres, saper gravement la dissuasion israélienne et mettre en danger notre existence même. Tout gouvernement qui accepte un tel accord perd son droit d’exister en tant que gouvernement. Alors que nous prions tous pour le retour des otages et que nos soldats se battent vaillamment pour les ramener chez eux, nous ne devons pas faire de compromis sur la victoire et l’éradication du Hamas. J’exhorte le Premier ministre à rejeter cette proposition, qui ne fera que renforcer la détermination du Hamas''.
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