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L'effervescence est forte en Israël suite aux derniers développements sur le front de la justice internationale. Il faut bien entendu rappeler que bien entendu, la saisine de la Cour Internationale de Justice par l'Afrique du Sud est en soi un véritable scandale et une aberration totale qui laisse penser qu'Israël est l'agresseur, que c'est Israël qui a décidé de se lancer dans une offensive militaire à Gaza sans aucune raison valable si ce n'est sa "velléité" je cite la première décision de la Cour en janvier dernier, de commettre un génocide à l'encontre de la population palestinienne. Pas un mot dans la plainte sud-africaine sur les crimes abominables du Hamas à l'encontre de la population civile israélienne. Pas un mot sur le fait de base qu'il s'agit de la lutte d'une démocratie contre une organisation terroriste. Pas un mot sur les efforts déployés par Israël pour tenter au maximum de protéger la population civile y compris du Hamas lui-même qui l'utilise comme bouclier humain. Mais déjà en janvier dernier, malgré les efforts déployés par l'Afrique du Sud et des dizaines d'autres pays à travers le monde qui ont délégué leurs meilleurs juristes pour soutenir cette plainte inique, la Cour n'a pas réussi à étayer les accusations de génocide et a dû se contenter à contre cœur sans doute, d'ordonner à Israël de prouver qu'il n'allait pas commettre un génocide. Fait unique dans les annales judiciaires, lorsqu'on ne peut pas prouver une infraction qui n'existe pas, alors on enjoint de prouver qu'on n'a pas l'intention de la commettre…. Et puis voilà que cette même Cour remet une couche avec la décision publiée vendredi 24 mai suite à une nouvelle plainte de l'Afrique du Sud et de ses acolytes pour ordonner à Israël de cesser ses actions militaires. Mais malgré cela, la CIJ n'a pas interdit à Israël de se défendre. Il faut lire les termes de la décision qui bien sûr est déplorable mais qui n'interdit pas l'exercice de notre légitime défense. Voici la décision contre Israël: "Arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible de soumettre le groupe des Palestiniens de Gaza à des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle". Nous revenons donc sur l'aberration initiale : nous devons prendre les mesures pour "nous" empêcher de commettre un génocide…. Mais bien évidemment les raccourcis sont faciles, les approximations et la mauvaise foi générale aidant, nous sommes en train de commettre un génocide et la Cour nous a ordonné de baisser les armes….
A cela s'ajoute les procédures enclenchées par le Procureur de la Cour Pénale Internationale contre le Premier ministre et le ministre de la Défense israéliens. Il s'agit d'actions de la même veine, puisque depuis le 7 octobre, nous sommes confrontés à plusieurs fronts d'agression: Un front militaire au Sud à Gaza, au Nord d'Israël depuis le Sud-Liban mais aussi en Judée Samarie. Un front diplomatique avec des initiatives hostiles à l'ONU et dans d'autres organisations internationales ainsi qu'au plan bilatéral avec plusieurs pays. Un front judiciaire avec ces procédures lancées de manière inique contre nous devant toutes les instances de la justice internationale. Tout comme lors des massacres du 7 octobre, aucune limite n'a été respectée. Ici aussi l'outrance et l'aberration sont la règle. Mettre sur le même pied d'égalité les chefs d'une organisation terroriste de la pire espèce avec les dirigeants élus d'une démocratie ne gêne ni le procureur de la CPI ni les pays qui le soutiennent y compris la France ! C'est un parallèle monstrueux qui reviendrait à dire que Roosevelt, Churchill ou de Gaulle étaient tous ensemble passibles de la justice internationale aux côtés de Hitler ou encore que les présidents américains George Bush et Barak Obama portent la même responsabilité qu'Ousama Ben Laden. C'est impensable n'est-ce pas, mais quand il s'agit d'Israël, tout est possible. Même le pire….