Alors que le cabinet de guerre avait décidé d'élargir le mandat de l'équipe de négociations pour la libération des otages, et de faire encore des concessions, le Hamas a annoncé qu'il rejettait cette nouvelle proposition.

Pour l'organisation terroriste, la condition préalable à toute libération d'otages est l'arrêt total des combats dans la Bande de Gaza, ce qu'Israël n'est pas prêt à accepter.

Le Hamas prend prétexte de son acceptation de l'accord proposé par les Egyptiens, dans le dos des Israéliens et des Américains, pour rejeter la responsabilité de l'échec des négociations sur Israël et pour prétendre qu'il a fait preuve de souplesse. Il accuse Israël d'utiliser les négociations comme couverture pour poursuivre ses opérations militaires dans la Bande de Gaza.

 

Dans ce contexte, des enregistrements de conversations entre Tsahi Hanegbi, le directeur du conseil de sécurité nationale et des familles d'otages ont été diffusés. Ils montrent un dialogue tendu et des réponses parfois méprisantes de Hanegbi face à la détresse et à la  colère des familles.
Suite à la publication de ces enregistrements, le QG des familles d'otages a estimé que: ''Le gouvernement a décidé sciemment de sacrifier les otages, de renoncer au principe moral de base selon lequel Israël ne laisse jamais personne derrière et de préférer la poursuite de la guerre à l'atteinte de l'objectif suprême de libération des otages qui ont été abandonnés par le gouvernement. Les otages et tout l'Etat d'Israël sont les otages d'intérêts politiques qui prennent le dessus sur le devoir national et républicain. Le QG des familles des otages appelle les citoyens israéliens à se soulever. Tenez-vous à nos côtés dans cette lutte pour l'âme du pays''.