Des milliers de personnes étaient présentes. Face à elle, quelques dizaines de manifestants de l'organisation Leava étaient venus protester contre cette marche dans Jérusalem.

Les participants ont marché sous le signe du slogan ''Born to be free'' (Né pour être libre) en signe de solidarité avec les otages du Hamas.
Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, était présent et a prononcé un discours: ''Il y a deux ans, j'ai eu le mérite d'être le premier Premier ministre israélien à prononcer un discours lors d'un rassemblement de la communauté gay. L'Etat d'Israël a depuis régressé. Alors, je suis venu ici pour rappeler que l'amour gagnera, que l'espoir gagnera et que la fierté gagnera. Aucun groupe humain dans l'histoire n'a gagné ses droits sans lutte, que ce soit les femmes, les noirs, les juifs ou les gays. Il ne faut pas attendre d'obtenir les droits qui nous reviennent, il faut se battre pour eux''.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, est arrivé sur place afin de vérifier que la sécurité du cortège était bien assurée et que tout se déroulait dans le calme. Il a été copieusement hué par les participants à la gay pride.
A Tel Aviv, le maire Ron Houldaï a décidé d'annuler la marche annuelle en raison de la guerre et de la remplacer par une manifestation statique ”sous le signe de la fierté, l’espoir et la liberté”.