
Ainsi, d'après ce document, il apparait noir sur blanc que depuis le mois d'août, il était prévu qu'à cette période de l'année, des troupes de l'unité Egoz de l'Atouda Matkalit, seraient affectées en Judée-Samarie et notamment à Hawara et dans la région de Naplouse. Cet ordre d'affectation n'a donc jamais été donné en raion d'une demande politique, notamment de Tsvi Souccot ou d'une quelconque pression exercée par les représentants des habitants des implantations, comme l'ont affirmé plusieurs personnes tout de suite après le 7 octobre.
Par ailleurs, les soldats mobilisés en Judée-Samarie ne venaient pas de la frontière sud. En aucun cas, la frontière sud n'a été volontairement dégarnie la veille du 7 octobre à la faveur de la Judée-Samarie.
Parmi ceux qui ont soutenu cette thèse, se trouve l'ancien général Dan Harel. Celui-ci avait affirmé à la télévision que pendant la période qui a précédé le massacre, ''il y avait une forte pression de l'échelon politique'' pour que des soldats soient envoyés en masse à Hawara.
Le député Tsvi Souccot et le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, ont alors porté plainte contre Dan Harel pour diffamation. C'est dans le cadre de cette plainte que le document officiel d'affectation des troupes a été publié par Tsahal.