Le Hamas parle bien de libérer 33 otages dans un premier temps mais il ne s'engage pas à ce que ces otages soient en vie. Il est précisé ''libération de 33 otages, morts ou vivants'' suivant les critères de catégories: enfants, femmes, adultes de plus de 50 ans.
Par ailleurs, l'organisation terroriste s'engage à libérer trois otages par semaine à partir du 3e jour de l'entrée en vigueur de l'accord alors que dans la proposition faite par Israël, il était question de la libération de trois otages tous les trois jours.
Le rapport entre otages libérés et terroristes palestiniens libérés a aussi été revu à la hausse par le Hamas. Si dans la proposition d'origine, il était prévu que 20 prisonniers soient libérés en échange de chaque otage, le Hamas demande maintenant 30 prisonniers pour chaque otage civil et 50 pour chaque soldate alors qu'il était question auparavant de 40.
Dans l'accord accepté par le Hamas, Israël ne dispose pas de veto sur les noms des terroristes qui seront libérés et ceux-ci ne pourront pas être exilés comme le demande Israël.
Enfin, le Hamas exige toujours un arrêt total des combats ce qu'Israël n'est pas prêt à accepter.
Le constat selon lequel le Hamas a tenté un coup de bluff pour qu'Israël endosse le rôle de celui qui refuse l'accord est donc confirmé.
Dans ce contexte, le cabinet de guerre a envoyé une délégation composée de représentants du Mossad, du Shabak et de Tsahal au Caire. Elle n'a pas été mandatée pour faire des concessions, ni pour accepter quoi que ce soit mais uniquement pour écouter ce qui se dira autour de la table des négociations et poser des questions.
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