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La ministre française en charge de l’Égalité et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a ouvert ce matin (lundi) à Paris, les ''assises de lutte contre l'antisémitisme''.
Il s'agit de "lancer un travail" pour définir "un socle commun de valeurs républicaines", explique le ministère auprès de l'AFP, afin de "reconnaître l'antisémitisme tel qu'il est et lutter efficacement contre ce fléau". Des personnalités seront désignées à l'issue de la matinée pour travailler à ce "socle commun".
Seront réunies, les associations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ainsi que les représentants des cultes en France. Tous les partis politiques qui ont des groupes à l'Assemblée nationale et au Sénat sont également invités à y participer.
Sur France Info ce matin, Aurore Bergé a déclaré souhaiter un ''sursaut collectif'' face à l'augmentation exponentielle des actes antisémites en France qui sont passés de 436 en 2022 à 1676 en 2023.
La ministre française a regretté "une confusion en vérité sur un certain nombre de sujets où maintenant chaque Français juif devient co-responsable, coupable même de la situation qui se produit à Gaza. On n'est pas responsable de la situation à Gaza parce qu'on est juif.
"La critique d'une politique menée par un gouvernement, quel que soit ce gouvernement, n'est pas la même chose que d'appeler au boycott d'un État, que d'appeler au boycott de personnes physiques ou qu'à la destruction carrément d'un État", a expliqué Aurore Bergé. Selon elle, "les deux se confondent. Cette haine d'Israël alimente de manière sournoise, mais malheureusement de manière évidente, la haine des Juifs dans notre pays", a expliqué la ministre sur France Info.