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La nomination du général Shlomi Binder au poste de chef du renseignement militaire en remplacement d'Aaron Halioua, est contestée par un groupe de parents endeuillés de soldats morts le 7 octobre.
Ils estiment que la responsabilité de Binder dans les événements du 7 octobre est trop importante pour qu'il puisse être promu et accéder à de si grandes responsabilités au sein de Tsahal.
''Nos fils se sont battus de longues heures durant contre des terroristes et en ont éliminé plusieurs sans que les chefs de Tsahal, dont le général Shlomi Binder, commandant du bataillon opérationnel, responsable de la préparation des forces dans une telle situation, ne soit aperçu ce jour-là'', écrivent les parents.
''Nous avons l'intention de contester devant la Cour suprême avec d'autres parents endeuillés de Golani la nomination scandaleuse du général Binder au poste de chef du renseignement militaire, avant que n'ait été éclaircie sa part de responsabilité dans l'échec du 7 octobre par une commission d'enquête. Il y a des limites au crachat à la figure des familles endeuillées par le Chef d'Etat-major, Herzi Halévy, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant''.
Yeoshoua Shani, le père d'Ori, z'l, tombé au combat le 7 octobre, a déclaré: ''Après avoir vérifié la part de Binder dans les défaillances du 7 octobre, nous, parents de soldats de Golani qui ont freiné de leurs corps l'attaque, nous savons que l'assistance qu'ils auraient dû recevoir ne leur a pas été fournie pendant plusieurs heures. Mon fils s'est battu pendant 9 heures à Kissoufim avec 5 soldats. Il a éliminé des dizaines de terroristes. Les quatre qui ont survécu ont raconté qu'ils n'ont reçu aucune assistance, ni de l'aviation, ni de personne jusqu'à 16h. Binder, compte-tenu de son poste, a sa part de responsabilité. Le nommer chef du renseignement militaire est une absurdité totale. Il n'y a rien de personnel. Si ces nominations sont indispensables alors nous demandons qu'elles prennent en compte ce qu'il s'est passé le 7 octobre. Au minimum, il convient d'attendre les conclusions de la commission d'enquête pour déterminer la part de chacun avant de les nommer à des postes aussi significatifs''.
Le général (rés) Effi Eitam a adressé ce matin sur les ondes de 103 FM une critique acerbe à l'échelon militaire et politique à la lumière de ces nouvelles nominations au sein de l'Etat-major de Tsahal: ''Pourquoi faire des nominations maintenant?'', s'est-il exclamé, ''Tsahal ne pourra pas faire capituler Sinouar si la nomination du commandant de la région centre ou des ressources humaines n'est pas faite maintenant? Est-ce le moment de sortir du champ de bataille des officiers expérimentés pour les nommer commandants de régions ou des ressources humaines? Nous gérons l'armée comme si nous n'étions pas en guerre. C'est un festival sur un bateau sécuritaire qui est en train de couler'', a affirmé Effi Eitam.
''Taisez-vous, occupez d'une seule chose: ramener les otages, défaire le Hamas, conquérir Rafah et arrêter de gober des histoires. Uniquement cela, comme un bulldog, ensuite nous nous occuperons du reste'', a estimé Eitam.