Il a, d'abord, rencontré le Président Itshak Herzog. Celui-ci a insisté devant le Secrétaire d'Etat américain sur le fait que le sort des otages devrait être en tête des priorités de la communauté internationale. Il a également dénoncé les tentatives de poursuivre Israël et ses dirigeants devant les instances juridiques internationales. "Tenter d'utiliser la Cour pénale internationale contre Israël, qui lutte contre le terrorisme, constitue un danger clair et actuel pour les démocraties et pour des nations libres et éprises de paix qui poursuivent les normes du droit international, et j'appelle tous nos alliés et amis à s'opposer et à rejeter de tels efforts'', a déclaré le Président.

Blinken de son côté a répété que si aucun accord n'avait été obtenu jusqu'à maintenant pour la libération des otages, malgré les efforts importants qui sont fournis, c'est uniquement à cause du Hamas qui refuse systématiquement toutes les propositions. Il a aussi insisté sur l'aide qui doit être fournie, selon lui, aux habitants de Gaza tout en soulignant qu'ils étaient victimes d'une situation déclenchée par le Hamas.
Lors de sa discussion avec Binyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien lui a redit qu'Israël n'accepterait pas d'arrêter la guerre, même dans le cadre d'un accord de libération des otages. Blinken a réitéré l'opposition de l'administration américaine à toute intervention dans Rafah mais le Premier ministre israélien lui a répondu que cette opération aurait bien lieu.
Blinken s'est également entretenu avec le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, qui a soutenu devant lui que ''Netanyahou n'a aucune excuse pour ne pas conclure un accord''. Il a affirmé: ''Il a la majorité de la Knesset en faveur de l'accord et s'il le faut nous ferons en sorte qu'il l'ait à l'intérieur du gouvernement. Nous devons les ramener à la maison. Chaque heure est critique''.