Ce chiffre qui a été avancé par un responsable américain à l'agence de presse Reuters soulève des critiques à l'intérieur des Etats-Unis. Tout d'abord parce que ce coût est loin d'être celui annoncé au moment du lancement de ce projet et ensuite parce qu'il nécessite la présence sur place de 1000 citoyens américains, la plupart des militaires, avec les risques sécuritaires que cela comporte pour eux.
Ainsi, le sénateur républicain, Roger Wicker, estime: ''Cet effort dangereux, qui n'a qu'un intérêt limité, va coûter au moins 320 millions de dollars au contribuable américain pour faire fonctionner un port pendant seulement 90 jours''.
Tsahal est partenaire de cette opération. C'est l'armée israélienne qui sécurise les travaux et la zone. Le porte-parole de Tsahal s'est même félicité de cette initiative américaine qui permettra ''d'augmenter l'aide humanitaire qui arrive à Gaza''.
En Israël, de nombreuses critiques de gauche comme de droite fusent contre la construction de ce port à Gaza, considéré comme une récompense au Hamas après l'attaque du 7 octobre. Sur les réseaux sociaux, la responsabilité du Premier ministre Netanyahou est pointée du doigt dans l'acceptation d'un tel projet et ce port a même été baptisé par les internautes: ''Port Binyamin''.
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