Au lendemain de son enterrement, l'administration civile et la police ont décidé de mener une opération dans cette ferme d'où Binyamin est sorti avant de se faire sauvagement assassiné par des terroristes. Du matériel a également été saisi dans l'avant-poste de Malahé Hashalom à proximité.
Un responsable sécuritaire a expliqué: ''Nous n'avons aucune intention de détruire la ferme. Hier, il y a eu des tentatives de construction de nouveaux bâtiments de manière illégale. Aujourd'hui, nous confisquons le matériel. Rien n'a été détruit''.
Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, a vivement réagi: ''La décision du ministre de la Défense de procéder à une expulsion et à une destruction de bâtiments dans la ferme Gal Yossef où Binyamin Ahimeïr a été assassiné et en pleine semaine de deuil, est terrible. Elle témoigne d'un dysfonctionnement moral, d'une folie sur le plan sécuritaire et d'un manque de respect pour le mort. Au lieu de créer et de régulariser d'autres fermes et d'étendre la présence juive, nous nous soumettons à l'ennemi et nous détruisons en pleine semaine de deuil, la ferme où habitait la jeune victime. Il est temps que le Premier ministre réflechisse à remplacer le ministre Gallant''.
Le député Tsvi Souccot a attaqué le général Fuchs, commandant de la région centre: ''Les assassins sont toujours en liberté mais ce qui compte le plus pour le général Fuchs pour le moment c'est de confisquer du matériel justement sur la colline où vivait Binyamin, z'l. Dans les villages autour on chante les louanges de l'assassin, dans tous les coins de Judée-Samarie, les Arabes se photographient avec des armes mais ce qui est urgent c'est de mobiliser des forces pour confisquer du matériel de construction. Une perte de tous les repères moraux''.