Cette nuit (mercredi à jeudi), une série de messages relayés par l'agence de presse iranienne Mehr, ont laissé penser qu'une attaque iranienne sur Israël était imminente.

D'après un communiqué de cette agence, l'Iran annonçait suspendre son trafic aérien à partir de minuit en raison d'un ''exercice militaire''. Le ministre iranien de la Défense était cité dans cette annonce comme confirmant cette information.

Les spéculations ont donc été bon train sur une exécution de la ''vengeance'' iranienne contre Israël. Seulement une demi-heure plus tard, le communiqué était effacé et l'agence de presse a démenti l'avoir publié.

A cette annonce s'est ajoutée celle de la compagnie Lufthansa qui a informé de l'arrêt pour une journée de ses vols vers Téhéran. Elle s'est justifiée en expliquant que cette suspension était liée à ''la situation au Proche-Orient".

 

L'agence Mehr a, par ailleurs, effacé cette nuit toujours un autre communiqué dans lequel était présenté une vidéo de missiles avec la légende: ''Peut-être cette nuit''. L'agence rapportait aussi que les missiles fabriqués ces 12 dernières années n'utilisaient pas le GPS et que les efforts faits par Tsahal pour brouiller le GPS au-dessus d'Israël ne servirait à rien.

 

Dans ce contexte, l'émissaire américain au Proche-Orient, Brett McGurk, a téléphoné hier aux ministres saoudien, émirati, qatari et irakien des Affaires étrangères en leur demandant de faire passer un message à l'Iran de la part des Etats-Unis selon lequel il devait s'abstenir de toute escalade face à Israël.