Sécurité

Voilà comment le général de la Force Qods a été éliminé avec précision

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2 avril 2024

ParIsraJ

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Lors d'une attaque hier (lundi) près de l'ambassade iranienne à Damas, Mohammad-Reza Zahedi, l'un des plus hauts gradés de la Force Qods iranienne, a été éliminé. Il s'agit de l'élimination du plus important militaire iranien depuis celle de Qassem Soleimani par les Etats-Unis en 2020.

Zahedi était le pivot central des relations entre l'Iran et le Hezbollah et s'entretenait quotidiennement avec Nasrallah. C'est lui qui était responsable des livraisons d'armes de l'Iran au Hezbollah. Il a commandé l'armée de l'air iranienne par le passé et commandité des actions terroristes à l'intérieur d'Israël.

Outre ce général, son adjoint et cinq autres officiers iraniens ont été tués dans cette attaque attribuée à Israël.

Officiellement, cependant, Jérusalem n'a pas revendiqué l'attaque. Le New York Times cite quatre responsables israéliens qui affirment que c'est bien Tsahal qui est derrière l'élimination de ce chef iranien de haut rang et de ses adjoints.

La cible de l'attaque était une ''réunion secrète'' entre différents responsables des renseignements iraniens de la Force Qods et des cadres du Jihad islamique palestinien.

D'après l'ambassadeur iranien en Syrie, deux avions F35 ont lancé 6 missiles sur un bâtiment appartenant à l'ambassade d'Iran en Syrie et situé à proximité de celle-ci. Près de là se trouvent aussi un hôpital et l'ambassade canadienne.

L'attaque a été chirurgicale, les dégâts collatéraux ont été minimes. L'ambassade d'Iran est restée intacte ainsi que tous les bâtiments autour de celui qui était visé.



Le bâtiment ciblé a été entièrement détruit et tous ceux qui s'y trouvaient sont morts.





Dans un premier temps, l'Iran a prétendu l'attaque visait le consulat iranien et que des diplomates avaient été tués afin de faire accuser Israël de violation du droit international.

Mais le consulat iranien ne se situe absolument pas dans la zone de l'attaque. Le bâtiment attaqué servait de poste de commandement militaire à la Force Qods alors même qu'il faisait partie du complexe de l'ambassade et à ce titre jouissait d'un statut protégé.




Les activités terroristes qui s'y déroulaient en faisaient une cible légitime même aux yeux du droit international.