Lors d'une rencontre en tête à tête hier (vendredi) avec le Premier ministre, Saar a renouvelé sa demande d'être intégré au sein du cabinet de guerre, ''sinon, nous quitterons le gouvernement''. Il a laissé quelques jours à Netanyahou pour lui rendre sa réponse.
Rappelons que dès qu'il a quitté le Ma'hané Hamamla'hti, Saar a indiqué qu'il souhaitait désormais siéger au cabinet de guerre. Mais, Benny Gantz a immédiatement déclaré qu'il s'opposait à cette requête en expliquant: ''Il n'y a aucune raison de réparer quelque chose qui n'est pas cassé''.
Dans l'entourage de Netanyahou, on affirmait que le Premier ministre était plutôt enclin à accepter.
Selon les accords de la coalition d'urgence avec le parti de Benny Gantz, ce dernier a un droit de veto sur les membres du cabinet de guerre. Ainsi, Avigdor Liberman a dévoilé que c'est Benny Gantz qui s'était opposé à son entrée au sein de cette structure restreinte.
Par ailleurs, les ministres Smotrich et Ben Gvir ont déjà prévenu que si Saar entrait au cabinet de guerre, il n'y avait aucune raison de les laisser dehors.
Ce soir (samedi), dans une interview sur la chaine 12, Guidon Saar a réaffirmé qu'il ne ferait aucune concession: ''Il n'y a aucun intérêt à ce que je reste dans le gouvernement si je ne fais pas partie du cabinet de guerre''.
Par ailleurs, Saar, qui a quitté le Likoud en 2020, a insisté: ''Je vais le dire doucement pour que tout le monde comprenne: je.ne.retournerai.pas.au.Likoud''.
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