Elle a commencé par mettre en garde les ressortissants sud-africains qui servent dans Tsahal: ''J'ai déjà publié un avertissement concernant tous les Sud africains qui se battent aux côtés ou dans Tsahal. Nous sommes prêts: quand vous rentrerez, nous vous arrêterons''.
Par ailleurs, elle s'est félicitée du fait que la compagnie israélienne El Al ait décidé de ne plus affréter de vols pour l'Afrique du Sud: ''Vous devez dire merci et au revoir à El Al. N'achetez pas de billets de cette compagnie. Ils arrêtent leurs vols parce que personne ne veut voyager d'ici''.
Nadeli Pandor a appelé les citoyens sud africains à être ''actifs'' et à manifester contre Israël avec des pancartes, devant les ambassades des pays qui soutiennent Israël, et d'écrire qu'Israël commet un génocide.
La semaine dernière, l'Afrique du Sud s'est adressée à la Cour Internationale de Justice en raison de ''faits nouveaux et de changements dans la situation à Gaza, notamment la famine qui se répand et qui est causée par des violations permanentes de la convention contre le génocide par Israël''. L'Afrique du Sud prétend qu'Israël ne respecte pas les injonctions de la CIJ prononcées le 26 janvier dernier. L'Afrique du Sud réclame, en conséquence, à la Cour de prononcer de nouvelles injonctions, sans réunir d'audience à cet effet ''compte-tenu de l'urgence de la situation''.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi à ces attaques de l'Afrique du Sud: ''L'Afrique du Sud continue d'oeuvrer comme le bras juridique du Hamas, dans le but d'empêcher Israël de se défendre et de protéger ses citoyens, et d'agir pour libérer les otages. Ses requêtes incessantes et répétitives, dans le but de protéger le Hamas, constituent une utilisation cynique de la CIJ de La Haye, qui a rejeté ses demandes infondées de cessation des combats, déjà à deux reprises. Israël agit et continuera à agir selon le droit international et à permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza, sans lien avec une quelconque procédure judiciaire''.