Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, mène une campagne intensive depuis le début de la semaine pour que l'ONU traite du rapport, qu'elle a elle-même commandé, sur les violences sexuelles commises le 7 octobre par les terroristes du Hamas.
Facce à l'absence de volonté du Secrétaire général, Antonio Guterres, de lui accorder la place qu'il devrait avoir, Israël s'est adressé directement aux différents pays membres du Conseil de sécurité pour qu'un débat soit convoqué sur ce sujet.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont répondu positivement à cette demande. Ces trois pays ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité. Ils ont demandé que Pramilla Patten, la représentante de l’ONU sur les violences sexuelles pendant les conflits et la rédactrice de ce rapport, soit présente lors du débat.
Le ministre Katz a annoncé que des familles d'otages participeront également à cette réunion exceptionnelle et il se pourrait qu'il fasse aussi le déplacement. ''Je félicite tous les Etats qui ont soutenu la convocation de cette réunion d'urgence au Conseil de Sécurité dans le but de débattre des graves éléments contenus dans le rapport et de condamner le Hamas pour ses crimes sexuels ainsi que d'appeler à la libération immédiate de tous les otages détenus à Gaza. J'espère que d'autres Etats se joigneront à cette initiative''.
Il a qualifié la convocation de cette réunion de ''grande victoire pour la justice et la morale et un grand pas pour le retour des otages à la maison''.
Israël Katz a également attaqué Antonio Guterres, le Secrétaire général de l'ONU: ''Les otages sont, à chaque instant, toujours victimes de ces crimes en captivité et le Secrétaire général de l'ONU continue de fermer les yeux et de se boucher les oreilles comme si de rien n'était. Justement en cette journée internationale des Droits de la Femme, son silence permanent est une honte et constitue une tache indélébile sur sa personne''.