Ces terroristes peuvent être recrutés dans les minorités chiites d'Afghanistan, être entrainés en Iran ou en Irak puis être envoyés en mission en Israël pour y perpétrer des attaques ressemblant à celle du 7 octobre.
Ces milices sont financées par l'Iran et envoyées en passant par l'Irak aidés par des agents locaux qui soutiennent les Gardiens de la Révolution. D'Irak, elles peuvent traverser la Jordanie avant d'arriver en Israël.
Les services de renseignements et de sécurité fournissent les efforts nécessaires pour faire échouer toute tentative de ce genre et demandent une augmentation des forces en présence à la frontière jordanienne. Pour l'heure, il semble que les moyens alloués pour faire face à une telle menace ne soient pas suffisants.
Le 6 décembre dernier, la ministre Orit Struck et le député Ohad Tal du parti Hatsionout Hadatit, avaient déjà alerté sur les risques à la frontière jordanienne. Ils s'étaient tous les deux rendus sur place avec trois présidents de conseils régionaux concernés.
Par la suite, Orit Struck a alerté le gouvernement à 3 reprises sans jamais obtenir de réponses satisfaisantes. Ohad Tal a également fait remonter l'alerte à la commission Affaires étrangères et Sécurité. Là aussi, les acteurs concernés n'ont pas fourni de réponses.
Depuis, plusieurs médias se sont faits l'écho de cette menace et de la nécessité d'allouer les moyens nécessaires pour la contrer.