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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares Bueno, a annoncé lors d'une intervention devant le congrès des représentants que le gouvernement espagnol avait décidé d'imposer des sanctions à ''un groupe de 12 colons violents''. Le ministre a précisé qu'il possédait une liste plus longue d'habitants juifs de Judée-Samarie contre lesquels pèsent des soupçons de violence contre des Palestiniens et qu'il se peut que prochainement les sanctions soient appliquées à d'autres personnes.
Il a ajouté que ce qui avait poussé l'Espagne à prendre cette décision était, entre autres, le fait que la Hongrie bloquait toute décision dans ce sens au niveau européen: ''Nous savons que le silence et l'absence d'actions jouent toujours contre les victimes'', a-t-il expliqué.
L'Espagne rejoint donc les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne qui ont déjà annoncé la mise en place de sanctions contre certains habitants juifs de Judée-Samarie.
Par ailleurs, Albares Bueno a appelé les pays donateurs de l'UNRWA à continuer à financer l'agence onusienne pour les Palestiniens, et ce malgré les nombreuses révélations, étayées par des preuves, concernant l'implication de centaines d'employés de l'UNRWA dans les massacres du 7 octobre.