Les rapporteurs exigent la libération immédiate et sans conditions des otages et le jugement des coupables.

L'équipe de Patten s'est également rendue à Ramallah et un passage du rapport est consacré à cette visite. Le but de cette visite était de recueillir des témoignages sur des comportements qualifiés de ''problématiques'' des forces de l'ordre israélienne, lors de contrôles au point de passage, d'interpellations ou de raids nocturnes sur des maisons. Le rapport conclut qu'aucune accusation de violence sexuelle n'a été portée contre les forces israéliennes.

L'ambassadeur israélien à l'ONU, Guilad Erdan, s'est exprimé à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU sur le sujet des violences sexuelles commises le 7 octobre: ''Le silence autour des violences sexuelles du Hamas a transformé la journée internationale des droits de la femme en une vaste plaisanterie'', a accusé Erdan, ''Au moment où nous parlons des femmes israéliennes se font violer et subissent des sévices de la part des terroristes du Hamas. Où est la voix de l'ONU? Nous avons entendu les mots creux des cadres de l'organisation qui ont appelé à la libération des otages. Mais avons-nous vu le début d'une action dans ce sens? Rien''.

Erdan a poursuivi: ''Depuis cinq mois, pas un seul débat n'a été consacré dans cette enceinte au bien-être des otages. Pas un seul débat n'a été consacré aux violences sexuelles commises par le Hamas. Aucun panel de l'ONU n'a été organisé sur les viols et les crimes contre les femmes israéliennes. L'ONU devrait avoir honte de son silence. A l'avenir, vous ne pourrez plus prétendre que vous ne saviez pas, comme vous l'aviez fait pendant la Shoah. Ceux qui restent indifférents sont complices des crimes commis''.