Hier, il appelait à des élections anticipées et aujourd'hui, il ne mâche plus ses mots: ''C'est un gouvernement de nuls. La guerre est finie. Désormais nous ne faisons que retourner en arrière. Un pas en avant, deux pas en arrière. Nous ne pouvons pas continuer uniquement avec le bataillon 98, combien de temps nous prend Khan Younès?''.
Il a ajouté que l'affirmation du Premier ministre selon laquelle les combats se poursuivront jusqu'à la ''victoire totale'' est une fable: ''Qu'il aille dans les festivals de fables'', a-t-il lancé à l'attention du Premier ministre.
A la question d'un journaliste sur sa volonté d'entrer dans le cabinet de guerre, Liberman a répondu que si jusqu'à maintenant, il était prêt à le faire, ce n'était désormais plus le cas: ''Le moment est passé. Il faut des élections''.
Liberman a par ailleurs déclaré: ''Des élections sont une très mauvaise option, mais elle moins pire que la poursuite du mandat de Netanyahou. La poursuite du mandat de Netanyahou aujourd'hui, après 150 jours, serait le plus grand cadeau à faire à Yahya Sinouar et au Hamas. Je suis prêt à m'engager à soutenir n'importe quel candidat du Likoud qui remplacerait Netanyahou''.
Par ces propos, Liberman reprend le principe, qui avait entrainé Israël dans une série de cinq élections: le boycott de Netanyahou. Au contraire, Guidon Saar, interrogé il y a quelques jours sur la question, a répondu qu'il était temps de passer à autre chose et que le boycott par principe d'une coalition avec Netanyahou devait être abandonné.
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