Le contenu de la lettre est toujours le même: ils intiment l'ordre aux destinataires de la lettre de faire tomber le gouvernement sinon ils n'hésiteront pas à s'en prendre à leur vie et même à celles de leurs proches: enfants, petits-enfants, frères, soeurs, parents, oncles, tantes.
Quelques jours après l'envoi de ces premières lettres, des proches de députés ont commencé aussi à recevoir des lettres de menace. Là aussi, le contenu est identique quel que soit le destinataire, avec le logo des ''Vengeurs israéliens''.
Les auteurs demandent aux destinataires du courrier de faire pression sur les députés dont ils sont des proches au premier degré pour qu'ils fassent tomber le gouvernement, sinon ils menacent de s'en prendre à eux: ''Nous repérerons un des membres de leur famille et nous réussirons à l'atteindre sans être découverts. Dans chaque famille au sens large d'un des membres de la coalition du 6 octobre, nous nous en prendrons à une personne, cela pourra être un adulte, le (la) conjoint(e) ou un des enfants. Cette même personne sera touchée alors même qu'elle est innocente de la même manière que 1400 personnes innocentes ont été tuées le 7 octobre et encore des centaines de soldats de Tsahal depuis''.
Ils écrivent qu'ils rendront publiques leurs menaces pour que ''chaque personne qui désire se venger puissent le faire contre les membres de votre famille. Nous laisserons à côté de chaque mort, une lettre avec le logo de l'organisation pour que vous sachiez que l'acte de vengeance a été réalisé par nous et pas par quelqu'un qui n'est pas lié à notre organisation''.
Entre autres, le frère du député Moshé Saada (Likoud), le fils de la député Tally Gottlieb (Likoud), la mère du ministre Itshak Wasserlauf (Otsma Yehoudit) ont reçu ces lettres de menace.
Le député Moshé Saada a déclaré sur les ondes de Galei Israël: ''Mon frère était en milouïm dans le nord, sa femme a reçu une lettre de menaces. Il n'a pas compris de quoi il s'agissait. J'ai alerté l'officier de sécurité de la Knesset et ils ont porté plainte à la police. Mes petits-enfants ont entre 0 et 5 ans et personne ne m'a demandé où ils habitaient (pour les protéger, ndlr), j'ai l'impression que l'on ne nous écoute pas. La presse en parle à peine. Si ces menaces étaient uniquement contre moi, cela me serait égal, cela fait partie du prix à payer en tant qu'élu, mais mon frère? Mes petits-enfants? En quoi sont-ils concernés? Pourquoi doivent-ils recevoir des lettres de menaces d'un psychopathe?''.
Les proches de députés qui ont reçu ces lettres de menace ont été étonnés de constater les détails que les auteurs de la lettre connaissaient sur eux, notamment sur leur lieu d'habitation. Les lettres ont été déposées dans les boites aux lettres directement.
La police a annoncé avoir ouvert une enquête mais pour l'heure, elle n'a aucune piste.
