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La résolution algérienne présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza n'est pas passée en raison du veto américain. 13 pays ont voté pour. La Grande-Bretagne s'est abstenue.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a expliqué la décision américaine : ''Nous ne pouvons pas soutenir une décision qui mettrait en péril les négociations sensibles en cours. Des efforts sont déployés pour voir s'il est possible de parvenir à un accord sur les otages qui comprendrait également un cessez-le-feu temporaire. L'approbation du vote au Conseil de sécurité aurait pu compromettre l'accord, nous sommes à un point très sensible et espérons toujours pouvoir y parvenir''.
Lors de l'audience, l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU, Thomas-Greenfield, a présenté une proposition alternative, qui appelle, conformément à la position du président Biden, à un cessez-le-feu temporaire dès que possible, ce qui exercerait une pression sur le Hamas et mènerait à un accord pour la libération des otages. Elle a expliqué : « La proposition américaine soulève également des inquiétudes quant à l'action à Rafah et au fait que, dans les circonstances actuelles, aucune action ne devrait être entreprise dans cette zone. La proposition comprend également la demande d'une enquête de l'ONU concernant la participation d'employés de l'UNRWA au massacre du 7 octobre''.