- ''Notre lutte pour obtenir la libération des otages se mène à la fois par la négociation et par la pression militaire. Pour le moment, les exigences du Hamas sont absurdes et elles signifient la défaite d'Israël. Il est évident que nous ne pouvons pas les accepter. Mais si le Hamas abandonne ses revendications surréalistes alors nous pourrons avancer''.
- ''Nous n'arrêterons pas tant que nous n'aurons pas éliminé tous les bataillons du Hamas. Le jour où les dirigeants du Hamas n'auront plus d'échappatoire approche. Ce n'est qu'une question de temps. Je le dis aux dirigeants du monde entier: Israël se battra jusqu'à la victoire totale, qui comprend aussi Rafah. Ceux qui veulent nous empêcher d'intervenir à Rafah veulent en fait que nous perdions la guerre. Je ne laisserai pas cela se produire''.
- Sur la création d'un Etat palestinien: ''J'ai fait savoir au cabinet qu'un accord ne pourra être obtenu que par des négociations directes, sans conditions préalables. Israël, sous ma direction, continuera à s'opposer à une reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien. Et à quel moment veulent-ils le faire? Après le massacre du 7 octobre? Nous ne pouvons pas récompenser le terrorisme''.
- Sur la baisse de la note de crédit d'Israël: ''Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un échec. Les données économiques d'Israël sont très bonnes par rapport au fait que le pays est en guerre. La baisse de la note de crédit est liée au fait que nous sommes en guerre. Lorsque la guerre sera finie et que nous l'aurons gagnée, la note remontera''. Il a affirmé que les résultats économiques dans les jours qui ont suivi l'annonce de Moody's étaient largement en faveur d'Israël, prouvant la fiabilité de ce qu'il avance concernant l'avenir.
- Au sujet de la demande d'élections anticipées: ''Il y a une date pour les élections, dans quelques années. Je propose de ne pas s'occuper de cela en pleine guerre. Nous avons besoin d'unité. Nous devons nous unir, nous avons encore le quart des forces du Hamas à éliminer. Nous détruisons leurs infrastructures, nous avons ramené plus de la moitié des otages et nous ramènerons ceux qui restent. Nous devons rester unis dans l'effort de guerre''.