Au sein de cette base ont été rassemblés une partie des armes et des renseignements du Hamas découverts par les soldats lors des combats.
Le ministre Gallant a déclaré: ''Nous sommes parvenus dans les lieux les plus sensibles du Hamas et nous utilisons désormais leurs renseignements contre eux. Plus nous approfondissons nos opérations, plus nous rendons réaliste un accord pour libérer les otages. Ce matin, nous organisons le conseil des ministres dans une base de Tsahal afin de montrer aux ministres ce qui a été accompli sur le terrain à Gaza. Vous pouvez voir ici : des missiles, des explosifs, des mines. De l’autre côté [de la pièce], nous avons de nombreuses cartes, technologies de communication, documents, ordinateurs, lecteurs. Nous utilisons leurs renseignements contre eux. Nous utilisons leurs armes contre eux''.
Le conseil des ministres a été émaillé d'échanges vifs entre le ministre Ben Gvir d'un côté et le ministre Gallant et le Chef d'Etat-major de l'autre. Le ministre de la Sécurité nationale a demandé à Halévy des comptes sur les consignes d'ouverture du feu à la frontière avec Gaza.
Halévy lui a répondu: ''C'est la troisième fois que nous avons cette discussion. Je prends au sérieux ce que vous me dites, après notre dernière conversation, j'ai consacré une visite entière à ce sujet. Les soldats comprennent la complexité de la situation, mais si nous n'adaptons pas nos consignes, nous risquons de nous retrouver dans des situations de tirs amis''.
Ben Gvir: ''S'il le faut nous aurons cette conversation quatre fois, cinq fois. Bien sûr, il faut prendre garde à ne pas faire d'erreur mais les consignes doivent être claires. Il n'y a aucune raison que des femmes et des enfants puissent s'approcher de la frontière. Tous ceux qui s'approchent pour nuire à la sécurité d'Israël doivent prendre une balle. Sinon le 7 octobre recommencera''.
Par ailleurs, Ben Gvir, Gallant et Halévy ont également eu un échange tumultueux au sujet de la gestion des manifestations au passage de Kerem Shalom. Ben Gvir estime que celle-ci revient uniquement à la police et que l'armée s'ingère dans les affaires de la police en repoussant les manifestants. Halévy lui a répondu que Tsahal avait reçu des instructions du cabinet et que la zone était ''zone militaire fermée''. Puis Gallant a affirmé que la police ne faisait pas son travail correctement à cet endroit et que Tsahal avait été obligé de sortir des troupes de Gaza pour maintenir l'ordre à Kerem Shalom.