L’agence de notation américaine Moody’s a abaissé la note de crédit d’Israël, à A2, en invoquant le bilan de la guerre. La solvabilité d’Israël reste élevée, mais Moody’s a estimé que les perspectives pour le pays étaient négatives compte tenu des risques liés à la poursuite du conflit.

Le ministre des Finances, Betzalel Smotrich, a réagi à cette information en déclarant que ‘la décision de Moody ne s’appuyait pas sur des considérations économiques sérieuses et qu’il s’agissait plutôt d’une estimation politique basée sur une vision du monde géopolitique pessimiste et sans fondement, qui reflétait un manque de confiance dans la sécurité et la force nationale d’Israël, et apparemment aussi un manque de confiance dans la justesse de son combat contre ses ennemis’.

Il a ajouté : « Moody’s ne peut même pas désigner le Hamas et le Hezbollah comme des organisations terroristes dans son annonce, laissant entendre que l’agence de notation aurait pu éviter un déclassement si seulement Israël avait accepté le plan suicide qui lui avait été proposé par des éléments de la communauté internationale pour arrêter la guerre et établir un État terroriste arabe à Gaza, en Judée et en Samarie ».