''Les pertes du Hamas ne cessent d'augmenter, le soutien à l'effort de guerre israélien à travers le monde dure beaucoup plus longtemps que ce que le Hamas avait supposé'', peut-on aussi lire.
Pour le Wall Street Journal: ''La guerre est loin d'être finie mais le fief du sud à Khan Younès est sur le point de tomber. Les civils fuient, les forces du Hamas sont encerclées. Elles font face à une percée israélienne de toutes parts et Israël se bat aussi sous terre''.
La rédaction estime que les limitations posées par l'administration Biden et la prudence israélienne ont, malgré tout, ralenti le rythme de progression de Tsahal mais souligne: ''La bataille de Mossoul contre Daesh a duré 9 mois entre 2016 et 2017''.
Et de poursuivre: ''Israël a besoin de temps pour atteindre la victoire et le Hamas compte sur les puissances occidentales pour l'en empêcher. La guerre à Gaza en 2009 (Plomb durci) a été stoppée au bout de trois semaines, la guerre de 2014 (Tsouk Eitan) au bout de six semaines''. La rédaction du WSJ qualifie la stratégie du Hamas de ''stratégie CNN'' qui consiste à ''utiliser des boucliers humains pour obtenir le soutien des médias, et cela fonctionne à chaque fois pour le Hamas. Mais cette fois, non, en tout cas pour l'instant. Le 7 octobre a été trop barbare. Cette guerre a dépassé les 120 jours et les Etats-Unis et l'Europe n'appellent pas à un cessez-le-feu''.
En conclusion, le WSJ écrit: ''La victoire ne garantira pas la paix mais elle est indispensable pour la sécurité d'Israël et elle constitue l'opportunite d'une vie normale pour les Palestiniens à Gaza''.