Ils voulaient ainsi protester contre le plan du gouvernement de faire revenir les habitants des localités jusqu'à 7 kilomètres dès maintenant sans garantie de sécurité et selon un plan qui manque de précisions. ''Nous exigeons une affirmation claire du Premier ministre et du ministre de la Défense qui nous certifie que nous ne courons plus aucun risque. Nous ne bougerons pas d'ici avant'', a déclaré le président du conseil régional de Sdot Neguev.
Cette nuit sur les canapés du bureau du Premier ministre est arrivée au terme d'une journée de discussions qui se sont envenimées sur la date et les conditions du retour des déplacés. Le ministère des Finances voulait que ce retour se fasse dès le 1er mars pour tous ceux dont la maison est habitable et qui ne sont pas handicapés. Ils auraient dû recevoir une bourse jusqu'au 1er juillet.
Mais les dirigeants des localités ont présenté les nombreux défis qu'inclut ce retour sur différents plans outre la question de la sécurité: éducation, services sociaux, santé, sécurité. Les discussions, en présence des directeurs de cabinet du Premier ministre et du ministre des Finances, ont été interrompues.
Finalement le ministère des Finances a décidé de permettre aux populations déplacées du sud qui le souhaitent, de rester dans les hôtels jusqu'au 1er juillet.
D'ici là, les dirigeants locaux exigent des garanties solides sur la sécurité de leurs administrés.
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