Les services de sécurité recommandent à l'échelon politique d'étudier un certain nombre d'allègements pour les Palestiniens pendant cette période. Pour eux, si des facilités ne sont pas accordées, la situation sécuritaire pourrait être explosive.
Deux points attirent particulièrement l'attention des services de sécurité: le nombre de fidèles qui sera autorisé à prier sur le Mont du Temple et le nombre de Palestiniens qui pourront entrer pour travailler en Israël.
Pour le moment, depuis le 7 octobre, le nombre de fidèles musulmans qui peuvent prier sur le Mont du Temple a été réduit et les Palestiniens n'ont plus le droit de travailler en Israël.
Les services de sécurité font valoir le fait que chez les Musulmans, le Ramadan est une période où on multiplie les achats et les sorties, ce qui leur sera impossible si les déplacements sont toujours limités et les permis de travail continuent à ne pas être délivrés.
Les services de sécurité mettent en garde l'échelon politique contre une explosion de violence dans le cas où les Palestiniens de Judée-Samarie ne bénéficieraient d'aucun allégement pendant cette période de fête.
''Le Hamas essaie depuis le début de la guerre d'entrainer les Palestiniens de Judée-Samarie, de Jérusalem Est et l'ensemble des Arabes israéliens dans la violence et le terrorisme. Jusqu'à maintenant, il n'a pas réussi. Le Ramadan est un événement qui réunit les Musulmans et qui est important pour eux. Il pourrait servir d'opportunité concrète pour le Hamas pour parvenir à ses fins si nous ne nous comportons pas de manière professionnelle et intelligente'', a déclaré un des responsables sécuritaires.
Le cabinet de sécurité doit donc prochainement débattre de l'octroi d'éventuels allègements pour le Ramadan aux Arabes de Judée-Samarie.