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Alors que les discussions se poursuivent autour d'un futur accord pour la libération d'otages, le Hamas a indiqué par la voix de son chef Ismaël Haniyeh qu'il était prêt à considérer toute proposition qui comporterait un arrêt total des combats à Gaza.
Dans ce contexte, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a indiqué très clairement que si l'accord qui devait être signé était ''insensé'', il ferait tomber le gouvernement. Le chef d'Otsma Yehoudit fait allusion à la proposition publiée hier selon laquelle seuls 35 otages seraient libérés contre des milliers de prisonniers palestiniens.
Le bureau du Premier ministre a précisé que, certes il existait un accord de principe de la part d'Israël sur un accord cadre en plusieurs étapes mais que les chiffres avancés ici n'étaient pas exacts.
Ben Gvir préfère avertir que son parti ne continuera pas de siéger dans un gouvernement qui donnerait son aval à la libération d'autant de prisonniers, dont certains avec du sang sur les mains.
Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a garanti que son parti donnerait un filet de sécurité au gouvernement pour toute transaction qui permettrait de ramener les 136 otages. ''Je me suis engagé auprès des familles des otages de tout faire et je tiendrai ma promesse'', a déclaré Lapid. Yesh Atid serait prêt à entrer dans la coalition, à condition qu'Otsma Yehoudit l'ait quittée. Cette participation, précisent les responsables du parti, serait pour une durée limité, afin de permettre à un tel accord d'être validé et ne constituerait en aucun cas ''un chèque en blanc'' pour le gouvernement.
Au sein du Likoud, des responsables indiquent: ''Il n'y aura pas d'accord insensé. Ben Gvir n'ira nulle part. Il n'y a donc aucune raison que Lapid vienne''.