L'organisation Tsav 9 poursuit ses manifestations quotidiennes au passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza et ce malgré l'interdiction proférée par Tsahal de s'approcher de cette zone.
Cela fait une semaine que des centaines de personnes répondent à l'appel de Tsav 9 pour bloquer le passage des camions d'aide humanitaire pour Gaza, tant que les otages n'ont pas été libérés.

Les premiers jours de la protestation, les participants ont effectivement réussi à empêcher les camions d'entrer à Gaza. Mais le cabinet a décrété que la zone serait désormais ''zone militaire fermée'' interdisant la présence de tout civil.

Les membres de Tsav 9 et les nombreux manifestants qui les rejoignent chaque jour ne lâchent rien. Ils poursuivent leurs rassemblements quotidiens et sont persuadés que plus ils seront nombreux, plus leur action sera couronnée de succès: ''Malgré les barrages, les famille des otages et des combattants sont déterminées à bloquer les centaines de camions. Il n'y a aucune logique à faire entrer des camions qui arrivent directement dans les mains des terroristes du Hamas. Aucune aide ne doit leur parvenir tant que tous les otages,  jusqu'au dernier, n'ont pas été libérés''.  Hier, ils n'ont pas réussi à empêcher les livraisons à Gaza et quatre manifestants ont été interpellés pour avoir crevé les pneus de camions et endommager du matériel.

Le chef du Shabak a reconnu en début de semaine que 60 à 70% des camions d'aide humanitaire sont récupérés par le Hamas lui-même.

La députée Orit Struck (Hatsionout Hadatit) a envoyé une lettre aux membres du cabinet pour qu'ils mettent au point un autre système de distribution afin que Tsahal ou un tiers soit préposé à la gestion de l'aide humanitaire une fois entrée dans Gaza et ainsi s'assurer qu'elle arrive aux populations civiles et non aux terroristes du Hamas.