- Le rôle de l'UNRWA
D'après une information révélée par le journaliste Ariel Kahana d'Israël Hayom, les Etats-Unis prévoient de conférer un rôle central dans la gestion de la Bande de Gaza à l'agence onusienne de l'UNRWA.
Ce projet est souhaité par Washington malgré les nombreuses preuves apportées depuis le début de la guerre sur la manière dont cette agence collabore avec le Hamas. Que ce soit les enseignants de l'UNRWA qui s'identifient aux terroristes du Hamas ou les écoles qui servent de sites de lancement de roquettes et de lieu de stockage d'armes du Hamas ou encore des sacs de sable de l'agence qui ont servi pour la construction des tunnels du Hamas.
Par ailleurs, Tsahal a apporté des éléments qui confirment que l'UNRWA est contrôlée par le Hamas.
Tout cela donc, n'empêche pas l'administration Biden de penser que cette agence doit être un élément central dans la Bande de Gaza alors qu'en Israël, les responsables politiques tentent de trouver une solution pour expulser l'agence et lui trouver un substitut qui ne soit pas hostile à Israël.
Le porte-parole du Département d'Etat, cité par Israël Hayom, a même déclaré: ''L'UNRWA représentera un élément central de la stabilité après la guerre à Gaza et nous soutenons fermement cette idée''.
Hier (mercredi), le conseil de sécurité nationale américain, par la voix de son porte-parole, a exigé des explications à Israël après qu'un bâtiment de l'UNRWA a été endommagé par un bombardement, causant la mort de 9 personnes. Le porte-parole du Département d'Etat a, quant à lui, exprimé ''sa vive préoccupation'' après ce bombardement. ''Nous avons souligné auprès de nos partenaires israéliens la nécessité de préserver les installations de l'ONU et les employés humanitaires. Nous continuerons à demander des explications sur cet événement''.
- La création d'une zone tampon entre Gaza et Israël
Afin de garantir la sécurité de ses citoyens, le gouvernement israélien a confié à l'armée la mission de constituer une zone tampon entre Israël et Gaza. Cela implique la prise d'une partie du territoire gazaoui, sur laquelle Israël aura un contrôle total.
Des responsables américains ont expliqué dans les colonnes du Wall Street Journal que cette stratégie amplifie les soupçons d'occupation de la part d'Israël sur des enclaves ou une partie de la Bande de Gaza. En outre, selon eux, la constitution d'une telle zone tampon, compliquera les discussions avec les Etats arabes pour qu'ils acceptent de reconstruire la Bande de Gaza après la guerre.
Hier (mercredi), le Secrétaire d'Etat, Antony Blinken, a affirmé que Washington s'opposait à ''tout changement définitif'' du territoire gazaoui mais s'est dit favorable à des ''arrangements provisoires'' dans le cadre d'une solution au conflit.
John Kirby, le porte-parole du conseil de sécurité nationale américain, a insisté: ''Nous ne voulons pas voir une réduction du territoire gazaoui, en aucun cas. Nous ne soutenons pas un tel projet''.