Lavrov a condamné le massacre commis le 7 octobre par les terroristes du Hamas mais il a précisé qu'il partageait l'avis du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon lequel cette attaque ''ne s'est pas produite dans le vide''.
Puis il a procédé à une comparaison entre l'attaque du Hamas et les opérations militaires israéliennes dans la Bande de Gaza quand on lui a demandé quelle situation pouvait justifier un massacre comme celui du 7 octobre. Lavrov a répondu: ''Aucun prétexte ne peut justifier l'attaque barbare du 7 octobre. Mais je ne pense pas que le fait qu'il n'y ait pas de justification donne un chèque en blanc pour des méthodes de guerre qui ne sont pas moins barbares''.
Lavrov a également appelé Israël à cesser ses opérations sur le sol syrien: ''Nous appelons les Israéliens à arrêter d'attaquer en Syrie, en particulier les aéroports de Damas et d'Alep, qui nuisent au transport d'aide humanitaire. Et nous les appelons aussi à cesser les assassinats politiques''.
Par ailleurs, en début de semaine, le ministère russe des Affaires étrangères avait condamné le soutien de l'Allemagne à Israël dans le cadre du procès devant la Cour Internationale de Justice.
La porte-parole du ministère russe a publié un long communiqué dans lequel la mémoire de la Shoah est bafouée. D'après elle, 80 ans plus tard, l'Allemagne a, de nouveau, choisi le nazisme et elle prétend que la Shoah n'a jamais concerné les Juifs mais toutes les minorités ethniques en Europe. Elle a accusé Berlin d'accorder un soutien aveugle à Israël ainsi qu'aux ''pratiques néo-nazies de l'Ukraine''.
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