A la demande du Premier ministre Netanyahou, le chef du Mossad, Dadi Barnea, a mené des négociations auprès du Qatar pour faire parvenir des médicaments aux otages israéliens détenus par le Hamas.

Rappelons que plusieurs des otages ont besoin de médicaments au quotidien car ils souffrent de maladies chroniques. Par ailleurs, compte-tenu des conditions déplorables de détention, au bout de 100 jours dans les geôles du Hamas il est fort probable que la totalité des otages ont désormais besoin de soins médicaux.

A l'issue des négociations menées par le chef du Mossad, il a été convenu que des médicaments seront fournis à la Croix Rouge qui les fera passer au Hamas ''dans les prochains jours''. C'est l'organisation terroriste qui se chargera elle-même de délivrer les médicaments aux otages pour ne pas dévoiler leur lieu de détention.

Les familles d'otages exigent des preuves en images pour être certains que le Hamas tiendra parole.

Mais malgré cette minuscule lueur pour leurs proches, les familles insistent sur l'urgence absolue de libérer tous les otages. La soeur de Romi Gonen, otage depuis le 7 octobre, rappelle avec douleur: ''Ces médicaments arrivent tellement tard, peut-être même qu'ils ne serviront plus à rien. Nous craignons qu'ils ne servent de prétexte pour retarder encore leur libération. Ils ne peuvent pas rester là-bas plus longtemps. Nous n'accordons pas assez d'importance aux agressions sexuelles. Si une otage tombe enceinte, aucun médicament ne pourra l'aider''.