Rappelons que l'attaque du Hamas le 7 octobre avait porté un coup d'arrêt à des négociations bien entamées dans ce sens confirmées par des déclarations historiques des plus hauts dirigeants saoudiens concernant leur volonté d'entretenir des relations officielles avec Israël ainsi que par des visites officielles de hauts responsables israéliens.
''Il existe effectivement une volonté de parvenir à un accord'', a affirmé le prince, ''Elle existe depuis 1982. Nous sommes sur cette ligne depuis longtemps et nous sommes prêts à accepter Israël depuis longtemps. C'est une réalité avec laquelle nous devons vivre''.
Mais il a ajouté que cet accord de normalisation ne pourrait se faire qu'à une condition: ''qu'il trace la voie à la création d'une ''Palestine indépendante, souveraine et stable''''.
Il a précisé: ''Nous ne pourrons pas vivre en paix avec Israël sans la Palestine''.
''Nous étions proches d'une normalisation avant le 7 octobre et donc proches de la création d'un Etat palestinien. L'un ne va pas sans l'autre. C'est de cela dont nous discutions non seulement avec les Américains mais aussi avec les Palestiniens. Les Palestiniens sont partie intégrante de cela''.
Puis tout en appelant donc de ses voeux à une normalisation des relations avec Israël, l'ambassadeur saoudien a condamné Israël: ''Nous aurions voulu voir l'Occident agir avec Israël comme avec n'importe quel autre pays. Nous aurions voulu voir une rupture des relations avec la communauté internationale, des appels au boycott''.
Et d'ajouter: ''Le problème que nous avons aujourd'hui avec le gouvernement actuel est qu'il possède une vision extrémiste absolutiste qui ne permet pas d'atteindre un compromis et c'est pourquoi il ne pourra pas mettre fin au conflit''.
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