Ces familles protestent contre le fait que l'aide humanitaire entre à Gaza en grandes quantités alors que leurs proches sont retenus en otages dans des conditions inhumaines.
Arrivées à proximité du passage de Kerem Shalom, la police les a empêchées de poursuivre leur chemin en leur expliquant que le passage de Kerem Shalom était une zone militaire fermée.
Ayala Metzger, la belle-fille de Yoram Metzger, 80 ans, a demandé: ''Ils vont revenir dans 136 cercueils, c'est ça l'image de la victoire? Que vais-je dire à mes enfants? Mon beau-père a 80 ans, combien de temps peut-il survivre? L'espérance de vie à Auschwitz était en moyenne de trois ou quatre mois, combien de temps va-t-il encore survivre? Dieu seul sait''.
Les familles avaient un message clair à passer: ''Nous ne laisserons pas entrer du matériel humanitaire à Gaza alors que des blessés et des malades sont retenus en otages par le Hamas. Il n'y aura pas d'aide humanitaire tant que tous les otages ne seront pas rentrés à la maison!''.
Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, qui se trouve en ce moment en Israël, a demandé, au contraire, que l'aide humanitaire à Gaza soit encore augmentée.
Les familles d'otages sont soutenues dans leur revendication par beaucoup d'Israéliens mais aussi des ministres et des députés.