Selon ce rapport, un tiers des otages sont en danger de mort immédiat, en raison de divers problèmes de santé antérieurs à leur enlèvement combinés à l'absence totale de soins, à une sous-alimentation, à des conditions d'hygiène déplorables et aux mauvais traitements qui leur sont infligés.
Parmi les otages certains souffrent, par exemple, de: diabète, anémie, asthme, cancer, maladies cardiaques, épilepsie, maladie de Crohn.
Sans traitement adéquat, ces malades risquent de pas survivre alors que l'on approche du 100e jour de leur détention.
Les rédacteurs du rapport soulignent que la Croix Rouge n'a jamais eu accès aux otages et a refusé de leur apporter les médicaments dont ils ont un besoin vital.
Par ailleurs, le rapport consacre une partie importante au sort des jeunes femmes otages: ''Les femmes se trouvent menacées de violences sexuelles, un type de violence qui a des conséquences aussi bien physiques que psychologiques sur le long terme. Les femmes violées sont exposées à des risques de blessures très importantes. Le viol peut aussi entrainer une grossesse qui dans certains cas est susceptible de mettre en danger la vie de la femme sans soins médicaux adaptés''.
Sur la base de ce rapport, huit Prix Nobels se sont adressés au Secrétaire général des Nations Unies, à la présidente de la Croix Rouge et au directeur de l'Organisation mondiale de la Santé pour qu'ils appellent à la libération immédiate des otages et agissent afin de leur transmettre les médicaments dont ils ont besoin. Ils invitent les trois responsables à se rendre dans les localités de la bordure de Gaza afin de voir par eux-mêmes la destruction et les ravages causés par les terroristes du Hamas mais aussi pour rencontrer des familles d'otages et d'anciens otages libérés, il y a quelques semaines.
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