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L’armée israélienne est en train de redéfinir les normes de tirs des forces combattant dans la bande de Gaza en fonction de la distance avec leurs objectifs. Cette mesure est sans doute prise en raison de pressions politiques exercées sur Israël.
Ce changement oblige les unités opérant sur le terrain à faire preuve d’une plus grande prudence et d’une plus grande précision dans leurs tirs. Cela veut dire que ce n’est que dans le cas où un terroriste a été identifié avec certitude que les soldats sont autorisés à ouvrir le feu dans sa direction.
Selon un témoignage transmis au journal Israel Hayom, dans deux cas au cours de la semaine écoulée, des unités qui ont demandé un appui aérien préliminaire se sont heurtées à un refus.
Dans les milieux politiques et sécuritaires, diverses explications sont entendues pour expliquer ces nouvelles règles d’ouverture de feu. Il semble que les demandes du président Biden et de ses conseillers de minimiser les dommages causés aux ‘civils non impliqués’ en soient l’une des principales raisons.
Un porte-parole de Tsahal a répondu : "Aucun changement n’a été apporté en termes d’utilisation du feu face à une menace directe pour la sécurité de nos forces. La politique générale d’intervention est mise à jour périodiquement en fonction de l’évaluation de la situation. La sécurité de nos forces est une priorité absolue pour Tsahal et les commandants sur le terrain".