- un cessez-le-feu total immédiat et un retrait des troupes de Tsahal de la Bande de Gaza
- l'ouverture de tous les passages et la livraison d'aide à toutes les régions de la Bande de Gaza
- des négociations sur la libération des prisonniers, sur la base de ''tous les otages contre tous les prisonniers''
- l'ouverture de discussions internes aux Palestiniens sous l'égide du monde arabe, pour créer un ''gouvernement d'union nationale palestinienne'' dans le cadre d'une ''réorganisation du foyer national palestinien''
Des conditions inacceptables pour Israël qui, de son côté, a réitéré sa proposition d'un cessez-le-feu d'une à deux semaines contre la libération de dizaines d'otages. Cette proposition a été rejetée une première fois par le Hamas et devrait l'être cette fois encore, l'organisation terroriste restant intransigeante sur son exigence d'un arrêt total des combats.
Selon certains observateurs, Sinouar ne se sentirait pas encore suffisamment menacé et la branche militaire du Hamas à Gaza a fait savoir à la branche politique à l'étranger qu'elle était capable de faire face aux combats et qu'elle causait encore de lourdes pertes, chaque jour, à l'armée israélienne.
Dans ce contexte, Binyamin Netanyahou s'est entretenu ce soir (samedi) avec le Président américain Joe Biden. La conversation a été particulièrement longue - 45 minutes. Le cabinet du Premier ministre a rapporté que Netanyahou avait remercié Biden pour le soutien américain au sein du conseil de sécurité des Nations Unies. Il lui a, par ailleurs, signifié qu'Israël ''poursuivrait les combats jusqu'à l'atteinte de ses objectifs''. Biden a confirmé qu'il n'avait pas demandé à Netanyahou un cessez-le-feu lors de leur conversation.
Ce soir, comme toutes les semaines, des milliers de personnes étaient réunies Place des Otages à Tel Aviv pour réclamer la libération des otages. Sous une pluie battante, les participants ont scandé: ''Ils ont beaucoup plus froid''.
![[object Object]](/_next/static/media/facebook.c0076c20.svg){kind=small}
